Comprendre les codes des crosses Pro Stock : CCM et Bauer
Les crosses Pro Stock sont uniques par nature : ce sont des outils sur mesure conçus pour les meilleurs joueurs de hockey du monde. Dans notre secteur, nous trouvons une gamme de crosses Pro Stock plus vaste que quiconque au monde, hormis les fabricants. Étant donné la difficulté de trouver des crosses Pro Stock, il est logique que les informations les concernant le soient également.
L'une des questions les plus fréquentes concerne la signification du texte figurant sur le devant d'un bâton Pro Stock. Les clients espèrent souvent en savoir plus sur la courbure ou la structure de leur bâton grâce à ces informations, mais c'est rarement aussi simple. L'un des points les plus importants à retenir concernant les bâtons Pro Stock est qu'il existe des exceptions à chaque règle, mais dans ce cas précis, les observations sont assez cohérentes.
Quoi qu'il en soit, vous pouvez nous confier l'interprétation et la liste précise des bâtons de crosse professionnels. La réception des stocks et l'identification des courbes et autres spécifications sont des points forts de notre travail, et nous sommes très fiers de notre travail. Pour ceux qui s'intéressent aux subtilités, lisez la suite !
Bauer :
Le texte sur le devant d'un manche Bauer peut en dire long sur le manche. Située juste en dessous de la barre de nom, la première ligne de texte contient généralement un identifiant de joueur et un numéro de version (dans l'exemple Makar ci-dessus, il s'agit de 10922-13).
Chaque bâton Bauer que Cale Makar reçoit au cours de sa carrière porte le même identifiant 10922, et le -13 indique qu'il s'agit du 13e bâton Bauer différent commandé par Makar au cours de sa carrière. Hormis le graphisme, Makar ne met pas souvent à jour ses spécifications, et 13 bâtons différents en plus de 5 ans dans le système Bauer serait assez courant, d'autant plus que le système est mis à jour à chaque modification mineure apportée à la courbe, à la prise en main, au graphisme, à la flexibilité, etc., sans parler du modèle lui-même.
L'exemple d'Eichel utilise -W (23e lettre de l'alphabet) au lieu d'un chiffre, mais l'idée est la même. On ne sait pas exactement pourquoi on utilise des lettres plutôt que des chiffres, mais il semble que ce soit le cas uniquement pour les plus grandes stars du hockey comme Jack Eichel. Comme ce chiffre accompagne les joueurs tout au long de leur carrière, il peut être assez élevé pour les novices, et on le voit souvent approcher les trois chiffres pour les joueurs expérimentés de la LNH.
Dans l'exemple de droite (P88-R), au lieu d'un identifiant de joueur, la courbe (P88) et la main droite (droite) sont indiquées. On observe souvent ce phénomène chez les équipes universitaires qui commandent des crosses professionnelles de série plutôt que des joueurs individuels dans le système Bauer. Dans ce cas, les joueurs qui ont besoin d'autres caractéristiques que les caractéristiques de série (par exemple, une courbe personnalisée ou un modèle plus ancien) sont enregistrés individuellement, mais même au niveau professionnel, la plupart des joueurs utilisent les courbes de série. Une fois qu'un joueur est enregistré dans le système, ses crosses porteront toujours son identifiant unique, même s'il ne commande que des caractéristiques de base.
En dessous se trouve le L'indice de flexion est un chiffre familier à la plupart des joueurs de hockey. Il s'agit essentiellement d'une mesure de la force nécessaire pour plier le manche, un chiffre élevé indiquant une force plus importante. Les crosses professionnelles offrent une gamme de flexions plus étendue que les crosses classiques, surtout lorsqu'il s'agit de crosses plus rigides. Le joueur moyen de la LNH est plutôt costaud comparé au joueur moyen de la ligue de bière. Sur les crosses professionnelles Bauer, les flexions généralement observées sont de 55, 60, 65, 67, 70, 77, 82, 87, 95, 102, 107, 112, 117, 122, etc., se terminant généralement par 2 et 7.
Enfin, la ligne du bas représente la configuration du bâton, ou ce qu'il est réellement. En général, il s'agit d'un bâton standard, mais il existe des configurations populaires réservées aux pros, comme le 2SPROXL sur cet Eichel, que l'on voit de temps en temps. Ces trois bâtons sont équipés de graphismes Sync, mais seul le Sorenson est un véritable Sync. Le bâton Makar serait un modèle Nexus 1N ; de nombreux pros conservent leur modèle préféré et mettent à jour le graphisme chaque saison pour satisfaire le fabricant.
CCM :
Les clés CCM comportent également certaines informations sous la barre de nom, bien que dans ce cas, elles omettent toute information sur la construction ou la courbe de la clé, ce qui est généralement ce qui intéresse le plus les gens.
Sur la plupart des crosses professionnelles CCM, la première ligne est un code d'usine d'une ou deux lettres, indiquant le lieu de fabrication du bâton. Cependant, la saison dernière, CCM a changé les règles et a complètement supprimé cette ligne de texte, probablement en raison du changement d'usines pendant et après la Covid.
Dans les deux exemples Mackinnon ci-dessus , tout est identique, sauf que le bâton de gauche a été fabriqué dans l'usine principale « M », et que celui de droite a été fabriqué cette saison et ne contient aucune information sur son lieu de production. Dans ce cas, Mackinnon utilise les mêmes spécifications depuis de nombreuses saisons et continue donc de commander le même bâton avec des spécifications identiques à des années d'intervalle. Cela explique pourquoi le même bâton a été produit à deux moments différents et dans deux styles différents.
La deuxième ligne correspond à l'indice de flexibilité, comme sur les Bauer. Sur les CCM, on trouve généralement des valeurs de flexibilité de 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 95, 100, 105, 110, 115, 120, etc., se terminant par des 0 et des 5.
Sur la troisième ligne se trouve la géométrie du puits, ou sa forme. Dans ce cas, Nathan Mackinnon utilise un Fût traditionnel , carré. Parmi les Fûts CCM, on trouve également les Fûts profilés, arrondis , ergonomiques , intermédiaires et, plus rarement, les F , V , W et F. Plus d'informations sur ces formes de fûts sont disponibles ici.
En dessous se trouve l'identifiant personnalisé du stick. Il est unique au joueur et le conserve aussi longtemps qu'il utilise ce modèle de stick. Comme pour Bauer, plus ce numéro est bas, plus l'enregistrement dans le système est ancien. Chez CCM, on compte désormais plus de 50 000 identifiants personnalisés uniques pour les sticks Pro Stock. On peut donc en déduire qu'avec un identifiant comme E19422, Mackinnon a commandé ce stick il y a déjà plusieurs années.
Enfin, la dernière ligne indique le numéro de version, généralement V01. Il s'agit de l'édition du stick correspondant à l'ID personnalisé de la ligne précédente. Toute modification apportée au stick sans modification de sa construction (courbe, flex, grip, hauteur) entraînerait une mise à jour des spécifications V02, V03, etc., sans nécessiter de nouvel ID personnalisé. Si un joueur souhaite mettre à jour ses spécifications, il le fait généralement lors de la mise à niveau vers un nouveau modèle, ce qui explique pourquoi la mise à jour vers la V01 est si fréquente. Cependant, les joueurs qui aiment modifier leurs spécifications ou qui ne changent pas de modèle chaque année peuvent voir les numéros de version augmenter progressivement.
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